FORCE OUVRIERE a pris la décision de ne pas s’associer à ce mouvement considérant que la crise systémique et ses conséquences désastreuses sur l’emploi, les salaires, les garanties collectives (dont les attaques à l’encontre des conventions collectives nationales, du statut, de la retraite, de la sécurité sociale, du code du travail et sur le service public), nécessitent d’envisager l’organisation d’un rapport de force interprofessionel sur la base de :
Ø revendications claires
Ø modalités d’action vers la grève interprofessionnelle.
Les conditions d’une action commune ne sont pas remplies.
Par ailleurs, les questions et revendications particulières à la Fonction publique exigent également des réponses du gouvernement. C’est pourquoi un communiqué commun regroupant FORCE OUVRIERE, CGT, FSU, Solidaires et peut être d’autres organisations syndicales est en cours de finalisation.
FORCE OUVRIERE réaffirme ses revendications sur :
Ø la revalorisation du point d’indice ;
Ø l’amélioration des déroulements de carrière ;
Ø l’arrêt des suppressions d’emplois et la création des postes nécessaires ;
Ø l’arrêt de la RGPP ;
Ø l’amélioration et le renforcement du statut ;
Ø l’abrogation du jour de carence ;
Ø l’abandon de la loi HPST ;
Ø l’opposition à l’acte III de la décentralisation.
Ce texte commun pèsera sur les discussions du 7 février 2013 avec la Ministre de la Fonction Publique portant notamment sur le traitement des fonctionnaires et agents publics.
A suivre…